jeudi 17 décembre 2009

SAINT ET JOYEUX NOEL


ET


BONNE ANNEE 2010

En union de prières.

Noël, fête de l'enfant, dit-on!

Il y a, bien sûr, beaucoup d'enfants autour de nous! Mais combien d'entre eux ressemblent déjà à certaines grandes personnes qui, gavées de bruits, d'images et d'objets, restent toujours sur leur faim jusqu'à en mourir… …

Ce petit-là était différent ; toujours attentif, il remarquait chaque chose et s'étonnait d'un rien ; j'ai vu dans ses yeux fascinés danser la flamme d'une bougie ; j'ai surpris sa main maladroite caresser une fleur et chérir une peluche ; j'ai observé son sourire admiratif en écoutant fredonner sa maman. Il respirait une paix contagieuse parce que, sans doute, il n'avait rien à perdre et encore tout à gagner.

J'ai alors voulu, pour mieux comprendre, rencontrer ses parents. Ils n'étaient ni pauvres ni prospères. Comme d'autres, ils auraient pu prétendre tout savoir ou tout pouvoir, et croire posséder la vie et dominer le monde. Mais telles n'étaient pas leurs convictions. Ils étaient plutôt riches de cette pauvreté qui permet d'exister et impose respect. Eux aussi respiraient la paix parce que, sans doute, après s'être tout donnés, ils n'avaient plus grand chose à perdre!

J'ai alors voulu, pour le partager, percer leur secret. Ils m'ont d'abord souri, en haussant les épaules, et répondu qu'ils ne faisaient qu'accueillir la vie et vivre leur humanité. Mais plus tard, ils me chuchotèrent qu'ils avaient eux aussi rencontré un enfant extraordinaire.

Il était né il y a deux mille ans, sur fond de nuit, de paille et de violence. Il ne vivait que par fascination pour les hommes, malgré leurs limites et défauts. Il croyait tant en chacun d'eux qu'avec patience et passion il désirait les rencontrer un à un!

J'ai alors imploré des précisions à son sujet; mais ils sont devenus silencieux, m'invitant simplement à le rencontrer à nouveau. Vous comprenez, une amitié - ce qui s'appelle vraiment une amitié -, ça ne s'explique pas, ça se vit !

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