mercredi 21 décembre 2011

Voeux !

Sainte fête de Noël… Heureuse année 2012 !

Bonne… Heureuse… … ! Et je sais pourtant que pour beaucoup, pour vous peut-être, il y a des jours, des semaines où l'on croit vivre un interminable cauchemar : la télévision nous montre d'horribles scènes ; la radio fait écho à toutes les violences ; les journaux nous détaillent les effets divers de la "crise" européenne, voire internationale… !

Et le cauchemar devient plus brutal quand le malheur se rapproche : maladie, cancer, dépression, accident. L'atmosphère, alors, se fait lourde ; et on ne voit plus qu'il fait soleil !

Pour conserver un équilibre, certains se blindent, prennent distances, oublient…, fuient…, ne serait-ce que l'information. Ils se protègent dans le cercle de la famille et des amis proches où l'on peut sourire malgré tout, et partager des instants d'amour, d'affection et de bonheur.

Et si, en cette approche de Noël, on ouvrait les yeux avec le regard d'un enfant qui, lui, malgré les pleurs qui peuvent parfois l'embuer, cherche toujours à voir ce qu'il y a de beau, de bon autour de lui.
Oui, regardons avec lui : des centaines de millions d'enfants, à travers les cinq continents, s'endorment le soir dans un océan de douceur ; des milliards d'hommes et de femmes échangent aujourd'hui la tendresse. Certes, la télévision ne nous montre pas souvent ces événements menus et constants qui tissent, réparent, embellissent l'étoffe de la vie en tous lieux de la terre. Les feux de l'actualité sont toujours braqués sur l'événement à sensation et l'on oublie les miracles infinis de l'existence quotidienne : effort, imagination, dévouement, invention, sympathie, humour… tous ces mille fils aux couleurs vivantes qui prolongent l'immense tapisserie de la vie individuelle et collective des hommes.

Et c'est avec ce regard d'enfant - celui de Bethléem qui veut vivre dans les cœurs de tous les enfants de la terre - que je vous redis mes vœux, en vous invitant, malgré les malheurs divers, à regarder la "face positive" de l'univers, la vôtre, intérieure, et celle du monde, extérieure !

C'est avec ce regard d'enfant que l'on peut joyeusement admirer tous ceux qui œuvrent pour embellir le monde et la vie, et se joindre à eux dans l'immense chantier de la Beauté, de la Bonté. Car il serait indécent de murmurer comme le Christ lui-même nous y invite : "Notre Père", si l'on ne cherchait pas à vivre en frères.
Après, au-delà seulement, il sera permis d'ajouter comme un enfant toujours confiant : "Délivre-nous du mal" !


P. Marcel GUILLET
Prieuré “La Paix Notre-Dame“
72500 FLEE

mgsol@wanadoo.fr

Aucun commentaire: