Avent 2 Vendredi
« Le sentiment du “chez soi“ garde une ambivalence profonde », disait naguère Emmanuel Mounier !
Ambivalence ! Telle est souvent notre nature !
+ Nous pouvons danser sous le soleil alors que notre cœur saigne.
+ Nous pleurons. Mais ces pleurs guérissent souvent une blessure.
+ Nous jeûnons. Et notre esprit se purifie.
+ Nous travaillons. Et c’est en vain, comme dit le pessimiste Ecclésiaste.
+ Nous dormons ; et au matin des pensées neuves surgissent.
C’est vrai, la demeure de l’homme est souvent ambivalente !
L’être humain est satisfait d’une chose et toujours insatisfait de mille autres. Aussi est-il toujours évident que lorsque l’on regarde quelqu’un, on n’en voit que la moitié ; l’autre moitié est entourée de silence impossible à rompre qui pourtant, elle aussi, secrète joie ou chagrin.
Chacun reste ambivalent, avec, ici-bas, la grâce elle-même et le péché, tout à la fois.
Cependant,
si l’on sait “écouter“ à travers heurs et malheurs mélangés,
si l’on reste attentif, comme dit la première lecture,
si l’on sait regarder,
+ alors on découvre ce “fleuve“ dont il est question. C’est un “Jourdain“ qui mène en la paix de la Terre promise !
+ alors on découvre la “mer“ comme une “mer rouge“ libératrice !
+ alors on découvre la “fécondité“ de nos œuvres qui est comme cette fécondité annoncée à Abraham, semblable aux grains de sable sur le rivage de nos vies !
+ alors il nous est dit comme à la Bien-aimée du Cantique des cantiques : Ton nom sera pour toujours “gravé“ dans le cœur de Dieu !
Que l’on ne s’inquiète donc pas trop !
Que l’on mange ou que l’on boive, disait déjà St Paul…,
…faites tout pour la gloire de Dieu !
- parmi les danses ou les pleurs,
- au moment de l’opulence ou de la privation,
- dans les veilles ou le sommeil… -
…faites tout pour la gloire de Dieu !
Et la Sagesse de Dieu se révèlera finalement toujours juste à travers ce qu’elle fait.
Efforçons-nous à cette FOI,
Efforçons-nous à cette ESPERANCE.
Et il sera certain que nous nous retrouverons, nous tous, les ambivalents de la terre, dans l’UNITE de l’AMOUR de Dieu en son ciel.
Ambivalence ! Telle est souvent notre nature !
+ Nous pouvons danser sous le soleil alors que notre cœur saigne.
+ Nous pleurons. Mais ces pleurs guérissent souvent une blessure.
+ Nous jeûnons. Et notre esprit se purifie.
+ Nous travaillons. Et c’est en vain, comme dit le pessimiste Ecclésiaste.
+ Nous dormons ; et au matin des pensées neuves surgissent.
C’est vrai, la demeure de l’homme est souvent ambivalente !
L’être humain est satisfait d’une chose et toujours insatisfait de mille autres. Aussi est-il toujours évident que lorsque l’on regarde quelqu’un, on n’en voit que la moitié ; l’autre moitié est entourée de silence impossible à rompre qui pourtant, elle aussi, secrète joie ou chagrin.
Chacun reste ambivalent, avec, ici-bas, la grâce elle-même et le péché, tout à la fois.
Cependant,
si l’on sait “écouter“ à travers heurs et malheurs mélangés,
si l’on reste attentif, comme dit la première lecture,
si l’on sait regarder,
+ alors on découvre ce “fleuve“ dont il est question. C’est un “Jourdain“ qui mène en la paix de la Terre promise !
+ alors on découvre la “mer“ comme une “mer rouge“ libératrice !
+ alors on découvre la “fécondité“ de nos œuvres qui est comme cette fécondité annoncée à Abraham, semblable aux grains de sable sur le rivage de nos vies !
+ alors il nous est dit comme à la Bien-aimée du Cantique des cantiques : Ton nom sera pour toujours “gravé“ dans le cœur de Dieu !
Que l’on ne s’inquiète donc pas trop !
Que l’on mange ou que l’on boive, disait déjà St Paul…,
…faites tout pour la gloire de Dieu !
- parmi les danses ou les pleurs,
- au moment de l’opulence ou de la privation,
- dans les veilles ou le sommeil… -
…faites tout pour la gloire de Dieu !
Et la Sagesse de Dieu se révèlera finalement toujours juste à travers ce qu’elle fait.
Efforçons-nous à cette FOI,
Efforçons-nous à cette ESPERANCE.
Et il sera certain que nous nous retrouverons, nous tous, les ambivalents de la terre, dans l’UNITE de l’AMOUR de Dieu en son ciel.
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