Epsilon de
Carême - "Un
Rien" de Dieu !
De ma part, vous recevez "un mot" (un peu long parfois !) !
Et avec plaisir, me disent certains ! Je vous en remercie,
car c'est pour moi un "lien spirituel" qui nous unit tous dans le
Christ, humble prélude à ce que nous vivrons dans la Jérusalem céleste !
Cependant, mes "mots" sont moins fréquents qu'autrefois.
Faute de temps, faute de force, faute de..., faute de... ! Bref, faute de ma
faute ! Et veuillez me pardonner !
Aussi, principalement en ce temps de carême, je me permettrai de
ne vous envoyer - plus souvent, je l'espère - que des "epsilons"
d'un mot ! (Avec des "mots" parfois, le dimanche surtout)
Epsilon !
- Dans le langage, l'epsilon est apparenté à notre "e"
muet... ! Mais le silence d'un muet est parfois plus éloquent qu'une parole !
- Dans les sciences, l'epsilon est une quantité infinitésimale,
voire négligeable. C'est "un rien" comme l'on dit. Mais il y a des
"riens" qui font du bien !
En ce temps de carême, je ne vous enverrai que des
"riens".
Puissent-ils cependant vous faire du bien !
Puissent-ils vous faire du bien en célébrant le
"Tout-Puissant" qui, par son incarnation, s'est rendu
"impuissant", "un Rien" ! Comme dit St Paul : "Lui, de condition divine (toute-puissante), il s'est dépouillé (mot-à-mot : il se vida lui-même), devenant
semblable aux hommes !" (Ph. 2.6-7).
Mais, dira encore St Paul, "ce
qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes !" (I Co. 1.25).
Aussi, avec le Ressuscité que nous fêterons à Pâques, ne cessons
pas, durant ce "temps de pénitence" - temps de conversion - de redire
avec l'apôtre : "Lorsque je suis
faible, c'est alors que je suis fort !" (2 Co. 12.10).
C'était mon premier "epsilon" ! Bon Carême !
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