Pâques (nuit) 12
Cette grandiose cérémonie de la nuit pascale est assez instructive par elle-même pour ne pas y ajouter de pauvres réflexions. Il nous suffit de laisser couler en notre cœur toutes les paroles de Dieu que nous avons entendues, les méditer, les approfondir pour en vivre de plus en plus…
Je me permets de vous engager, à la suite de ces lectures, à accueillir, avec une conscience plus vive encore, la grâce de notre baptême (renouvelée par notre profession religieuse). Et cela en union avec tous les baptisés de cette nuit, ceux du diocèse tout particulièrement… La grâce du baptême nous fait tellement participer au mystère pascal du Christ que nous célébrons.
Pour ce faire, je me permets des vous transmettre une pensée du grand Cardinal Suhard dont vous faites facilement et légitimement mémoire puisqu’il fut sinon le fondateur, du moins le promoteur de la fondation de ce prieuré “La Paix Notre-Dame“.
D’après son biographe, le P. Jean Vinatier, le Cardinal aimait à souligner quelques point importants :
- La grâce de Pâques, disait-il, est d'abord une grâce de résurrection et d'espoir. Qui la possède peut être éprouvé. Il peut souffrir. Il n'est jamais un découragé, un désespéré. Ses forces se renouvellent à mesure qu'elles s'usent. Une force s'affirme dans sa faiblesse, comme l’affirmait St Paul lui-même (2 Co 12). Dans cette force, il puise chaque jour un renouveau.
- La grâce de Pâques est encore une grâce d'énergie face à l'obstacle et à la souffrance elle-même. C'est avec les cicatrices de sa Passion que le divin Ressuscité aimait à se montrer à ses Apôtres et à ses familiers dans les jours qui précédèrent son Ascension.
- La grâce de Pâques est surtout une grâce de charité universelle. Jésus ressuscité n'exclut personne. Il a aimé tous les hommes. Il est mort pour tous.
Aussi, ressuscité, Jésus est resté parmi eux pour leur enseigner à s'aimer entre eux. Qui veut lui rester uni doit aimer son prochain quel qu’il soit. Qui veut participer à son œuvre, doit développer en soi et autour de soi la chanté.
Retenons simplement ce soir ce témoignage : Pâques, c’est une grâce de résurrection et d’espoir, une grâce d’énergie face au mal, face au péché principalement, une grâce de charité universelle ! St Jean ne cessait d’affirmer : “Dieu est Amour“. Et cet Amour divin s’est manifesté au point qu’il s’est fait l’un de nous pour nous donner sa vie - la vie même de Dieu -, au matin de Pâques !
Alors, relisons-le, chantons-le : “Le Christ est ressuscité ! Alleluia ! Oui, vraiment, il est ressuscité !
Cette grandiose cérémonie de la nuit pascale est assez instructive par elle-même pour ne pas y ajouter de pauvres réflexions. Il nous suffit de laisser couler en notre cœur toutes les paroles de Dieu que nous avons entendues, les méditer, les approfondir pour en vivre de plus en plus…
Je me permets de vous engager, à la suite de ces lectures, à accueillir, avec une conscience plus vive encore, la grâce de notre baptême (renouvelée par notre profession religieuse). Et cela en union avec tous les baptisés de cette nuit, ceux du diocèse tout particulièrement… La grâce du baptême nous fait tellement participer au mystère pascal du Christ que nous célébrons.
Pour ce faire, je me permets des vous transmettre une pensée du grand Cardinal Suhard dont vous faites facilement et légitimement mémoire puisqu’il fut sinon le fondateur, du moins le promoteur de la fondation de ce prieuré “La Paix Notre-Dame“.
D’après son biographe, le P. Jean Vinatier, le Cardinal aimait à souligner quelques point importants :
- La grâce de Pâques, disait-il, est d'abord une grâce de résurrection et d'espoir. Qui la possède peut être éprouvé. Il peut souffrir. Il n'est jamais un découragé, un désespéré. Ses forces se renouvellent à mesure qu'elles s'usent. Une force s'affirme dans sa faiblesse, comme l’affirmait St Paul lui-même (2 Co 12). Dans cette force, il puise chaque jour un renouveau.
- La grâce de Pâques est encore une grâce d'énergie face à l'obstacle et à la souffrance elle-même. C'est avec les cicatrices de sa Passion que le divin Ressuscité aimait à se montrer à ses Apôtres et à ses familiers dans les jours qui précédèrent son Ascension.
- La grâce de Pâques est surtout une grâce de charité universelle. Jésus ressuscité n'exclut personne. Il a aimé tous les hommes. Il est mort pour tous.
Aussi, ressuscité, Jésus est resté parmi eux pour leur enseigner à s'aimer entre eux. Qui veut lui rester uni doit aimer son prochain quel qu’il soit. Qui veut participer à son œuvre, doit développer en soi et autour de soi la chanté.
Retenons simplement ce soir ce témoignage : Pâques, c’est une grâce de résurrection et d’espoir, une grâce d’énergie face au mal, face au péché principalement, une grâce de charité universelle ! St Jean ne cessait d’affirmer : “Dieu est Amour“. Et cet Amour divin s’est manifesté au point qu’il s’est fait l’un de nous pour nous donner sa vie - la vie même de Dieu -, au matin de Pâques !
Alors, relisons-le, chantons-le : “Le Christ est ressuscité ! Alleluia ! Oui, vraiment, il est ressuscité !
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