Vendredi-Saint 12
"Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. S'il meurt, il donne beaucoup de fruits" (Jn 12/ 24).
En ce Vendredi Saint, nous voyons Jésus réaliser cette parole par sa mort sur la croix.
Mais sa mort ne peut nous faire oublier la puissance d'amour qui se révèle dans ce grand et unique geste d'offrande, accompli pour la multitude des hommes. Nous le rappelions hier déjà : Il donnait son corps, son sang, “le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, versé pour nous et pour la multitude…“.
Oui, en Jésus, immolé sur le bois du supplice, nous avons devant nous le “Serviteur“ aimant, celui du lavement des pieds et de la cène, qui prend sur lui Ie péché du monde, la souffrance, les misères de toutes sortes, non "pour les expliquer mais pour les remplir de sa présence." (Claudel)
Et durant toute sa vie terrestre, il avait répondu en toute vérité aux attentes des hommes. Proche des malades, de ceux qui souffrent, de ceux que traversent angoisse et doute, il donnait ce souffle de vie qui relève, le souffle de sa vie divine ; il éclairait les esprits et les cœurs, en montrant le chemin du vrai bonheur, le bonheur que Dieu désire pour chacun de nous…
Mais l'amour dérange toujours et tout cela le conduisit à la croix, à l'échec apparent.
Oui, échec apparent car il contient une semence qui a germé, grandi comme le grain de blé, pour que la vie de Dieu s'implante et s'épanouisse en tous. C'est la croix glorieuse que déjà nous adorons. Car Jésus désormais “est en mesure de sauver d’une manière définitive ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en notre faveur“ (Heb 7.25). Telle est notre foi pleine d’espérance et d’amour qui nous relie à Jésus, notre Sauveur ! Venez, Adorons !
Oui, en ce jour, tout particulièrement, tournons nos yeux vers Celui qui est transpercé ! “Ils regarderont vers moi, dit Dieu par le prophète Zacharie ; ils regarderont vers moi - vers Dieu ! -, Celui qu’ils ont transpercé !“ (Za. 12.10). Oui regardons le Christ - Dieu fait homme -, regardons le, transpercé…
Et, le regardant, n’oublions pas désormais la parole de St Paul : "Nous annonçons la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il revienne". Toute notre existence doit être une annonce de mort et de vie ! Notre “mort à nous-mêmes“, acceptée, accueillie, voulue déjà par l’énergie de notre baptême, de notre profession religieuse, doit être, sera semence de vie à l’exemple du Christ.
Certes, notre engagement comme disciples du Christ n'est donc pas toujours facile : nous sommes appelés à porter la croix avec le Christ, à mourir avec lui ! Mais nous le savons, ce portement de croix avec le Seigneur, nos divers renoncements doivent contribuer à l’avènement de son Règne en faisant grandir la paix, la justice, le pardon, la vérité, l’amour qui en sont les signes. - Et nous le savons encore : notre mort elle-même sera, et pour nous-mêmes et pour nos frères, semence de vie éternelle, de vie divine ! Avec le Christ ! Oui, c’est désormais une croix glorieuse que nous adorons. Venez, Adorons !
Ainsi, que la victoire du Christ donne assurance à notre foi, à notre espérance, à notre amour. Désormais, le Seigneur “est à la droite du Père et il intercède pour nous“ (Rm 8.34). Que son intercession fasse, de nous, des témoins de la gloire de Dieu, offerte à tous, d'abord dans l'obscurité du Vendredi Saint puis dans la lumière de Pâques.
"Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul. S'il meurt, il donne beaucoup de fruits" (Jn 12/ 24).
En ce Vendredi Saint, nous voyons Jésus réaliser cette parole par sa mort sur la croix.
Mais sa mort ne peut nous faire oublier la puissance d'amour qui se révèle dans ce grand et unique geste d'offrande, accompli pour la multitude des hommes. Nous le rappelions hier déjà : Il donnait son corps, son sang, “le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, versé pour nous et pour la multitude…“.
Oui, en Jésus, immolé sur le bois du supplice, nous avons devant nous le “Serviteur“ aimant, celui du lavement des pieds et de la cène, qui prend sur lui Ie péché du monde, la souffrance, les misères de toutes sortes, non "pour les expliquer mais pour les remplir de sa présence." (Claudel)
Et durant toute sa vie terrestre, il avait répondu en toute vérité aux attentes des hommes. Proche des malades, de ceux qui souffrent, de ceux que traversent angoisse et doute, il donnait ce souffle de vie qui relève, le souffle de sa vie divine ; il éclairait les esprits et les cœurs, en montrant le chemin du vrai bonheur, le bonheur que Dieu désire pour chacun de nous…
Mais l'amour dérange toujours et tout cela le conduisit à la croix, à l'échec apparent.
Oui, échec apparent car il contient une semence qui a germé, grandi comme le grain de blé, pour que la vie de Dieu s'implante et s'épanouisse en tous. C'est la croix glorieuse que déjà nous adorons. Car Jésus désormais “est en mesure de sauver d’une manière définitive ceux qui, par lui, s’approchent de Dieu, puisqu’il est toujours vivant pour intercéder en notre faveur“ (Heb 7.25). Telle est notre foi pleine d’espérance et d’amour qui nous relie à Jésus, notre Sauveur ! Venez, Adorons !
Oui, en ce jour, tout particulièrement, tournons nos yeux vers Celui qui est transpercé ! “Ils regarderont vers moi, dit Dieu par le prophète Zacharie ; ils regarderont vers moi - vers Dieu ! -, Celui qu’ils ont transpercé !“ (Za. 12.10). Oui regardons le Christ - Dieu fait homme -, regardons le, transpercé…
Et, le regardant, n’oublions pas désormais la parole de St Paul : "Nous annonçons la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il revienne". Toute notre existence doit être une annonce de mort et de vie ! Notre “mort à nous-mêmes“, acceptée, accueillie, voulue déjà par l’énergie de notre baptême, de notre profession religieuse, doit être, sera semence de vie à l’exemple du Christ.
Certes, notre engagement comme disciples du Christ n'est donc pas toujours facile : nous sommes appelés à porter la croix avec le Christ, à mourir avec lui ! Mais nous le savons, ce portement de croix avec le Seigneur, nos divers renoncements doivent contribuer à l’avènement de son Règne en faisant grandir la paix, la justice, le pardon, la vérité, l’amour qui en sont les signes. - Et nous le savons encore : notre mort elle-même sera, et pour nous-mêmes et pour nos frères, semence de vie éternelle, de vie divine ! Avec le Christ ! Oui, c’est désormais une croix glorieuse que nous adorons. Venez, Adorons !
Ainsi, que la victoire du Christ donne assurance à notre foi, à notre espérance, à notre amour. Désormais, le Seigneur “est à la droite du Père et il intercède pour nous“ (Rm 8.34). Que son intercession fasse, de nous, des témoins de la gloire de Dieu, offerte à tous, d'abord dans l'obscurité du Vendredi Saint puis dans la lumière de Pâques.
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